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La désodorisation des huiles végétales

La désodorisation des huiles végétales
La désodorisation des huiles végétales est une étape essentielle pour éliminer les odeurs et goûts indésirables, tout en préservant leurs bienfaits naturels. Ce processus répond à la nécessité de stabiliser les huiles, sujettes au rancissement dû à l'oxygène, à la chaleur ou à la lumière. Les méthodes de désodorisation varient selon les contraintes économiques et écologiques : vapeur d’eau, air chaud, charbon actif, distillation sous vide, adsorption par argiles ou solvants chimiques. Les techniques les plus écologiques, comme la vapeur d’eau ou la distillation sous vide, sont privilégiées pour limiter l’impact environnemental.

La désodorisation des huiles végétales est un processus utilisé dans l'industrie alimentaire pour éliminer les odeurs et les saveurs indésirables des huiles extraites. Voici quelques méthodes de désodorisation, classées de la plus écologique à la plus chimique :

En adoptant les huiles végétales pour vos soins du quotidien, vous misez sur des solutions naturelles, efficaces et respectueuses de votre peau, de vos cheveux et de l'environnement. Les huiles végétales bio jouent un rôle essentiel dans le soin de la peau, des cheveux et du visage. Toutefois, il est important de comprendre leur évolution naturelle. Toutes les huiles végétales, qu'elles soient destinées à la cosmétique ou à l'alimentation, sont sujettes au rancissement au fil du temps. Cela résulte de leur composition en acides gras, susceptibles d'être altérés par l'oxygène, la chaleur ou la lumière.

Pourquoi certaines huiles végétales sont désodorisées ou raffinées ?

Le rancissement des huiles peut engendrer des odeurs et des goûts très marqués, parfois peu agréables. Pour éviter ces inconvénients, certaines huiles subissent une désodorisation, un processus qui préserve leurs propriétés tout en éliminant les arômes indésirables. D'autres peuvent être raffinées, mais ce traitement altère parfois leurs bienfaits naturels.

Les différentes méthodes de désodorisation des huiles végétales

Les méthodes de désodorisation varient selon les besoins et les contraintes de production. Voici un classement des techniques, de la plus écologique à la plus chimique :

Vapeur d'eau (désodorisation à la vapeur)
  • Description : La vapeur d'eau chauffe l'huile pour éliminer les composés volatils responsables des odeurs.
  • Impact écologique : Très écologique, sans produits chimiques ajoutés.

Désodorisation à l'air chaud

  • Description : L'air chaud dissipe les composés odorants.
  • Impact écologique : Naturelle mais moins efficace que la vapeur.

Charbon actif (adsorption)

  • Description : L'huile traverse une colonne de charbon actif qui capte les impuretés.
  • Impact écologique : Nécessite la régénération du charbon, mais reste sans chimie.

Distillation sous vide

  • Description : L'huile est chauffée à basse température sous vide pour retirer les odeurs.
  • Impact écologique : Bonne option écologique, malgré la consommation d'énergie pour le vide.

C'est la méthode utilisée pour notre beurre de karité bio, directement au Burkina Faso.

beurre de karité 200 ml.

 

Adsorption avec des argiles

  • Description : Des argiles naturelles captent les composés volatils.
  • Impact écologique : Exploitation des ressources minières nécessaire, mais sans solvants chimiques.

Solvants chimiques

  • Description : Des solvants comme l'hexane extraient les odeurs, puis s'évaporent lors du chauffage.
  • Impact écologique : Peu écologique, cette technique est réservée aux volumes industriels.

Adsorption avec des argiles

  • Description : Des argiles naturelles captent les composés volatils.
  • Impact écologique : Exploitation des ressources minières nécessaire, mais sans solvants chimiques.

Raffinage par solvants chimiques

  • Description : Des solvants comme l'hexane extraient les odeurs, puis s'évaporent lors du chauffage.
  • Impact écologique : Peu écologique, cette technique est réservée aux volumes industriels.

Il est important de noter que le choix de la méthode dépend souvent des coûts, de l'échelle de production, du niveau de développement technologique du pays de récolte et des normes réglementaires en vigueur dans l'industrie alimentaire ou cosmétique. Les méthodes plus écologiques sont généralement préférées lorsque cela est possible pour minimiser l'impact environnemental.



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